11:30 et un superbe matin d’été, en face de moi, à siroter un café après un entrainement de natation, une jeune chercheuse, bientôt docteur en astrophysique… son manuscrit de thèse est rédigé ; quelques corrections trainent par-ci par-là; la présentation de soutenance a besoin d’un peu de pratique; bref une simple conversation sur la routine des derniers étapes avant la satisfaction de finir une thèse…. Mais là, soudainement, au milieu de tous ses succès et espoirs, une petite phrase sournoise qu’elle murmure et toute confidence « C’est bien connu les femmes ont moins confiance en elles que les hommes. C’est normal que je panique pour ma soutenance… »
Murmure peut-être, mais la phrase résonne autour de nous comme un coup de tonnerre, que dis-je un tremblement de terre, une absurdité monumentale, une apothéose d’imbécilité…. Les mots se battent dans mon cerveau à celui qui aura le plus de poids pour exprimer ma pensée.
« Pause, pause » dis-je rapidement, avant qu’elle ne continue « dis-moi ? Quoi donc est le premier de la poule ou de l’œuf? »
« Euh… bin c’est quoi cette question ? »
« Ça c’est bien vrai, c’est quoi cette question, alors dis-moi ? Quoi donc est le premier de « l’hésitation des femmes » ou du « lavage de cerveau transmis par notre société depuis des siècles » ça c’est peut-être bien la vraie question de ce matin? »
Moi je n’ai aucune hésitation… et je ne suis pas la seule…
(Video in English, picture and video thanks to Verizon commercial)
C’est tellement facile de conserver le mythe. Ah… ouf… laissez-moi ma boite!